Paul Polman est méchant

Il a la dégaine du méchant tout droit sorti d'une superproduction hollywoodienne, dont l'intrigue reposerait sur une théorie du complot. Par exemple un directeur adjoint de la NSA, chargé des opérations pas très propres, n'hésitant pas à flinguer lui-même. A la lecture des journaux du mois d’août (« Le thé meurtrier », n’hésite pas à titrer Libération), ça lui va bien, à Paul Polman. 

Dans les habits de fossoyeur de la parole politique, le P-DG d’Unilever est effectivement parfait. Car Paul Polman assassine la promesse ("Il faut que cette marque qui est la vôtre puisse être cédée gratuitement", avait donc déclaré François Hollande le 24  février) du candidat devenu Président aux ouvriers de Fralib – enfin, les Fralib », un peu comme « les Bleus » - arrêtera-t-on un jour de désigner tout mouvement social par ce type de sobriquet, ce n’est pas un match de foot.

Donc c'est nouveau, un patron qui refuse de donner le change. Philippe Varin est coopératif, comparé à ce méchant Mr.Polman. La délégation Fralib reçue vendredi dernier à l'Elysée se fait promettre une réunion en septembre par des conseillers pour le moins gênés aux entournures ? Unilever refuse immédiatement d’y participer s’il doit encore être question de céder la marque Eléphant.

Décidément, Unilever et son patron qui est donc vraiment très méchant, ne respectent rien :-).

3 septembre 2012