24 heures pour se fâcher...ou pas

"Bon là, ça suffit, d'ailleurs j'ai préparé un mail, regarde, tu en penses quoi, toi, c'est bien, non ?". Le seul fait de soumettre un élan de colère (parfois légitime) à la validation d'un tiers est une démarche saine, qui laisse apparaître en filigrane un reste de doute quant à l'utilité d'entrer en conflit ouvert avec la moitié de l'étage, un fournisseur ou encore...un client. Avant d'en arriver là, de nombreuses justifications sont proposées comme "j'ai fait tous les efforts", "impossible de dialoguer" et surtout, bien sûr, "ils ne se rendent pas compte". Ceci étant posé, on peut aussi "se rendre compte" un moment, en changeant de perspective. Par exemple, en imaginant quels enjeux sont à l'origine du désaccord, la part de décision et d'autonomie réelle du ou des interlocuteurs dans la situation concernée, et surtout attendre. Incroyable à quel point le fait de se tenir éloigné du "problème" ne serait-ce que 24 heures le fait diminuer pour n'en faire progressivement qu'un "sujet". Un sujet parmi d'autres, pour lequel ce délai a laissé remonter au moins une bonne solution, voire même une très bonne solution. Il y'a, en fait, très peu de situations dont l'urgence et la gravité ne permettent pas de s'accorder ce tout petit espace de modération.

 

7 octobre 2011

 

 

24 heures pour se fâcher...ou pas
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